lundi 6 février 2012

Chronique de la fin du monde, tome 2 : L'exil

Auteur : Susan Beth Pfeffer
Edition : Pocket Jeunesse
Collection : Grands formats
Parution : 1er septembre 2011
Pages : 333

Lorsqu'un astéroïde percute violemment la Lune, semant le chaos dans le monde entier, Alex Morales se retrouve seul avec ses deux soeurs. Il n'a pas dix-huit ans et doit se débrouiller dans New York, envahie par les flots. Pour chercher ses parents disparus, trouver de quoi manger, de quoi se chauffer, et simplement pour survivre, Alex sera amené à faire des choix qui changeront son destin à jamais.


Mon avis
Nous le savons maintenant depuis quelques années, le genre dystopique est à la mode. Aucune maison d’édition n’y échappe, tout le monde y va de sa plume pour réinventer un monde futur bon ou mauvais. Mais pour un nouveau monde, il faut d’abord que l’ancien prenne fin. C’est le défit que révèle Susan Beth Pfeffer avec sa trilogie sur l’anéantissement de tout ce que l’on connait. Avec deuxième volume, elle nous projette dans l’une des villes les plus importantes de la planète : New York.
Sa trame principale s’accroche à l’idée que la lune se fait percuter par une météorite, le phénomène n’inquiète personne jusqu’au moment ou l’on remarque que l’astéroïde a frapper plus fort que prévu. Voilà que la lune s’est dangereusement rapprochée de la terre, provoquant toutes sortes de catastrophes.

Il est important de toujours s’attarder sur le style d’un auteur, seulement ce n’est pas comme avec la musique dans les livres. L’ayant déjà dit une fois, je trouve qu’il est aujourd’hui difficile de parler de style, les auteurs ont beaucoup d’imagination, mais pas de style particulier. Les expressions sont toujours les mêmes, car les gens s’arrêtent plus volontairement sur les histoires, le fond, l’action, les personnages que sur leur manière d’écrire. Fini les Duras, Yourcenar, Poe et autres grands auteurs de l’époque. C’est terminé de deviner un auteur par son style.
Pour ce cas, je dirais que rien n’est désagréable, il y a eu un mélange de personnages à un moment, ce qui me gêne toujours autant, car je trouve que ce sont des erreurs que l’ont peut éviter.

N’oublions pas que nous revivons toujours les mêmes instants, à travers des personnages différents. Le fil rouge on le connait. Il faut donc s’attacher aux nouveaux personnages, apprendre à les connaître. Et c’est dommage que dans celui-ci ce soit plus difficile. Alex, Bri et Julie ne m’ont que très peu plu. Alex est beaucoup trop lent, il n’est au courant de rien, devient colérique. Julie est insupportable et égoïste. Quant à Bri elle s’enferme dans sa croyance en Dieu, ce qui m’a franchement déçue. Certes personnes ne sait comment nous réagirions face à une situation pareille, mais le côté religieux, c’était de trop pour moi.
Contrairement au premier volume, ou toute cette famille très unis, qui s’entraide dans cette petite maison, sont très attachants. On a envie de leur tendre la main, de leur dire que ça va aller. Je disais que pour le premier j’étais en apnée par moment, stressée par la situation, bien quelle ne se produise par réellement, j’avais l’impression d’y être.
Dans ce second tome, j’ai juste ressentie du froid. L’odeur de la mort, et les rues désertes. Mais il n’y avait pas autant de tension que dans le premier. Peut être parce que nous connaissions déjà cette situation à travers le premier ?

Un bon deuxième volume, mais des personnages qui auraient mérité d’être plus travaillés. 

2 commentaires:

  1. J'ai le tome 1 à lire dans ma PAL ! Il faut absolument que je le lise en 2012 ... c'est de circonstance !

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  2. Moi j'ai adoré cette trilogie, et un quatrième est sortie aux usa... mais pas de trasse en France pour le moment !

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