mercredi 27 janvier 2016

Dreamology



Auteur : Lucy Keating
Editeur : Michel Lafon
Collection : -
Parution : 11 février 2016
Pages : 346
EAN-13 : 9782749927770

Et si le garçon de ses rêves était bien réel ? Depuis son enfance, Alice mène une double vie. La vie réelle, où elle habite seule avec son père... et sa vie en rêves ! Toutes ses nuits sont peuplées d'aventures extraordinaires, de voyages, de rencontres, et surtout d'un garçon de son âge : Max. Au fil des années, ils sont tombés fous amoureux et Alice ne pense qu'à se coucher le soir pour le retrouver. Mais le jour de sa rentrée au lycée, Alice voit Max. En chair et en os. Le garçon de ses nuits existerait-il vraiment ?


Mon avis

Merci aux éditions Michel Lafon pour ce cadeau reçu lors du salon du livre de Montreuil. Et pour une fois, je lis un livre en avance ! La petite fierté du début d’année.

On va commencer par le plus fâcheux…  je n’ai que très moyennement, voire même pas du tout aimé ma lecture. Alice rêve de Max toutes les nuits depuis son enfance, et alors qu’elle est amoureuse de lui dans ses rêves, elle hallucine carrément quand elle le voit en chair et en os dans sa nouvelle école. Oui, le garçon de ses rêves est bien réel ! Mais bizarrement, il ne semble pas la reconnaître. L’histoire des rêves m’a séduite d’entrée, car je croyais beaucoup à leur signification il y a quelques années. Maintenant, je ne m’en souviens pratiquement jamais… du coup leur importance a diminué pour moi.

L’auteure ne possède pas de style à proprement parler, et quand on sort d’une lecture telle que « Un jour glacé en enfer » avec la plume d’Anne B. Ragde qui vous tord les boyaux, le style basique et plat de Lucy Keating ne fait pas le poids. Son histoire est intrigante, je ne dis pas, mais mal exploitée. Alice et Max rêvent l’un de l’autre, et les explications fournies sur le phénomène ne sont pas à la hauteur. La solution finale est tellement peu inventive ! J’aurais adoré lire quelque chose de plus explosif, et oui peut-être un peu tiré par les cheveux, mais qui sorte de l’ordinaire ! Le rêve est l’intrigue majeure du roman, et l'on résout ce « problème » presque d’un claquement de doigts. C’était trop facile.

Alice est un personnage mignon. Elle est pareille à ses rêves, un peu fantasque, pleine d’imagination et elle aime les aventures. Quand elle rencontre le vrai Max pour la première fois, elle a la réaction la plus naturelle du monde, elle n’en croit pas ses yeux. Puis elle pense qu’il se souvient d’elle, et que le rêve va pouvoir se poursuivre dans la vraie vie. Le sujet des rêves partagés avance très vite, et Alice et Max n’hésitent pas à prendre les choses en main. Quitte à prendre des risques. Et pour des ados de 16 ans, j’ai trouvé les adultes très peu inquiets. Certes, les jeunes gens ne leur disent rien, mais tout me semblait faux, et « bien fait » pour que l’histoire suive son cours sans être perturbée plus que ça. Trop facile.

Tous les 2-3 chapitres, l’auteure nous partage les rêves d’Alice. Si au début je me réjouissais, et pensais découvrir une réponse cachée à travers eux… j’ai vite déchanté. Les rêves d’Alice sont drôles, mais n’apportent rien à l’histoire. Une lecture bien en dessous de ce à quoi je m’attendais, c’est dommage car le sujet était intéressant.

mardi 19 janvier 2016

Un jour glacé en enfer

Auteur : Anne B. Ragde
Editeur : 10X18
Collection : Littérature étrangère
Parution : 2 octobre 2014
Pages : 282
EAN-13 : 9782264055446

Peut-être n'est-ce rien d'autre que lui, ce meneur de chiens rustre et glaçant, qu'elle est venue chercher dans ce chalet perdu au milieu du Grand Nord. Cet homme aux mains violentes et au désir brut, presque bestial, qui la fait trembler sous sa fièvre en fendant son corps de plaisir. Mais à force de passion et de soumission, le rapport de force s'intensifie entre les deux amants. Jusqu'au jour où l'un d'eux doit sauver sa peau...


Mon avis



Je m’étais offert ce livre sur un coup de tête. Voulant découvrir l’auteure, et trouvant la couverture parfaite, j’avais craqué sans trop savoir dans quoi je me lançais. Au final, je ressors amoureuse de la plume d’Anne Ragde, je suis très heureuse d’avoir déjà en ma possession le premier tome de « La ferme de Neshov ».

Le plus perturbant dans ce roman, c’est certainement l’absence d’identité des personnages. On a souvent l’habitude de lire des romans où l’on connaît au moins leur prénom et leur physique. Ici, tout reste très flou, c’est voulu, et ça avantage l’histoire durant un bon moment. Jusqu’au moment où ça craque légèrement, mais j’y reviendrai. Mon coup de cœur va à la plume de l’auteure, elle adopte son style à l’environnement de son roman. Sèche, cassante et froide. Elle n’a pas peur d’être rude ou vulgaire, elle se mêle complètement à ses personnages.

Elle, c’est une jeune femme, la trentaine je dirais. Je l’ai imaginée blonde, le stéréotype nordique, mais suffisamment sportive pour résister au train de vie qui l’attend. Elle est arrivée mystérieusement, je pense qu’il devait faire nuit, dans la vie de cet homme qui l’a prise avec lui. Et depuis, elle vit avec lui, lui rend service dans son chalet avec ses chiens de traîneau. J’ai un avis mitigé, mais mitigé dans le bon sens du terme, c’est-à-dire que pour moi elle possède plusieurs facettes, et sait s’en servir. Je n’ai pas aimé toutes ses facettes, mais elle sait en jouer, et utiliser la bonne pour toujours être gagnante. Elle veut faire la différence, montrer qu’elle n’est pas comme les autres qu’il a pu avoir avant. Mais en même temps, elle se retrouve vite dans une routine peu sûre, en compagnie d’un homme clairement dominant.
Lui est un homme sûr de lui, qui vit pour ses chiens, et qui fait vivre ses chiens pour lui. Sa vie se résume aux mots : courses et traîneau. Je l’imaginais très grand et rustre, bourru, préférant le silence aux paroles inutiles. Un peu plus âgé qu’elle. Peut-être dix ans de plus. Les douches et les bains sont des choses dont il essaie de se passer le plus longtemps possible. Il n’aime pas les faibles, et se moque allégrement des sentiments des autres. Si j’aime les hommes bourrus habituellement, lui m’a clairement dégoûtée. Ce n’est pas le genre de bourru que j’aime, il est bien trop inhumain pour être appréciable. Mais il apporte beaucoup de challenge au personnage féminin, et c’est ce que j’ai aimé.

Le roman est parcouru de scènes de sexe assez brutales, et peu confortables. Si vous êtes sensibles à cela, et que pour vous l’acte sexuel doit forcément être beau et romantique… passez votre chemin. C’est limite plus glamour de regarder les chiens de traîneau se sauter dessus ! Pourtant, cette brutalité dans l’acte ne m’a pas gênée, je dirais même qu’elle allait parfaitement avec l’ambiance de l’histoire. C’est sale et intense. Mais rien ne fait rêver dans ce roman, c’est juste difficile. Je ne m’attendais pas à autre chose, je ne suis donc pas déçue de ma lecture.

Le petit bémol où je voulais en venir avec l’identité des personnages, c’est qu’au bout de presque 300 pages, on ne lie aucun lien avec eux. On se sent très en retrait, et c’est ce qui peut déranger car finalement on ne sait pratiquement rien d’eux, on les suit d’un instant T à un autre, et c’est tout. Il n’y a pas de réelle finalité. La fin du roman est d’ailleurs une espèce de boucle où l’on a l’impression que tout va recommencer. Mais malgré ce petit moins, j’ai été complètement happée dans cet univers glacial. Les paysages m’ont vendu du rêve comme je m’y attendais, même si la neige n’est pas belle à force, elle est aussi tranchante que des lames.
 

vendredi 15 janvier 2016

Dans les forêts de Sibérie

Auteur : Sylvain Tesson
Editeur : Gallimard
Collection : Folio
Parution : 26 avril 2013
Pages : 289
EAN-13 : 9782070451500

Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de réinstaller quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.


Mon avis



En ce début d’année, j’avais besoin d’air frais ! Mon choix s’est automatiquement porté vers le livre de Sylvain Tesson et ses forêts sibériennes. Enfin, ce ne sont pas vraiment les siennes, mais vous avez compris.

Jour après jour, l’auteur va littéralement nous emmener avec lui durant six mois de vie solitaire dans une cabane au fin fond de la Sibérie. Et ce qui est sûr, c’est que début février là bas… il fait froid ! J’ai frissonné avec lui plus d’une fois. Je ne vais pas construire cette chronique comme je le fais pour d’autres. Il n’y a pas d’intrigue à développer ni de personnages à analyser. Juste un homme en manque de solitude qui décide de s’isoler durant six mois.

Sylvain Tesson aurait pu être monotone, nous bassiner chaque jour avec sa liste de choses à faire. Mais il va rendre son ermitage follement intéressant. On va vivre ces quelques mois de réclusion avec lui, en totale immersion. À commencer par son arrivée, avec son planning et les objets indispensables. Et mine de rien, il en faut des choses pour survivre tout seul ! Mais la liste qui m’a le plus intéressée est celle des 60 livres qu’il a décidé d’emmener avec lui. J’ai longuement étudié chacun des titres, en ai même rajouté à ma wishlist. Et je me suis demandé ce que j’aurais apporté comme livres pour six mois de solitude. Avec 160 livres dans ma PAL, j’ai de la marge on va dire.

Le plus fou dans ce roman, c’est cette routine qui s’installe, mais qui n’est jamais pareille. Ce n’est pas une routine dans ce cas, vous allez me dire, mais pourtant, malgré ses changements quotidiens, il y a des petites habitudes qui restent les mêmes. Il faut penser à la nourriture, même si l'on a acheté de quoi tenir. Il faut nourrir le poêle, sinon on gèle. Mais même avec ces obligations, tout peut se révéler différent. Tout est possible. Malgré son entraînement, même un homme comme Tesson n’est pas à l’abri d’un malheur. Et il va en connaître quelques-uns.
Venant ici pour être seul, il va pourtant devoir vivre avec la forêt, les animaux qui la dominent, ainsi que les hommes qui circulent régulièrement dans la réserve. J’ai aimé suivre ce « personnage », il est vrai, entier, parfois faux avec les gens qu’il croise, mais tellement sincère en même temps. C’est une belle leçon de vie et de philosophie qu’il m’a faite là. J’ai été soufflée par plusieurs de ses réflexions, suite à ses lectures, ses observations et ses connaissances. On se ressource grâce à lui, et l'on ressort de cette lecture encore plus humble qu’avant.

Tesson m’a donné envie de partir, comme chaque livre de littérature de voyage que je peux lire. Mais il m’a également fait réfléchir, sur des sujets qu’on peut aborder dans n’importe quelle situation, pas besoin d’être dans une cabane au fin fond de la Sibérie pour s’y mettre. Un voyage inoubliable. Même si les deux derniers mois sont un peu plus longs, un peu plus lassants, la leçon de vie est là, jusqu’au bout.

jeudi 14 janvier 2016

Always


Je n'ai pas de mot. 
C'est comme si Rogue mourrait... une seconde fois.

jeudi 7 janvier 2016

Challenges 2016



Les Book-Jar

Pour la deuxième année consécutive, je décide de me créer des Book Jar selon mes besoins, mes envies de PAL. La première se nomme « Les reliques de la PAL », j’y glisse 12 titres de livres que je possède depuis pas mal de mois/d’années et qui mériteraient d’être enfin lus. Dans la seconde, je mets toutes mes séries en cours et non terminées. À la fin de chaque Book Haul, je tire un titre de chaque Jar pour les lire le mois suivant. Concernant celle des séries, je remets le papier dans la Jar jusqu’au moment où j’aurai enfin terminé la saga. J’ai envie d’en mettre une troisième en place cette année, qui ne serait pas faite pour être tirée chaque mois, mais seulement quand j’en aurais envie. « La jar des relectures », cela fait partie de mes bonnes résolutions, j’ai envie de relire des livres que j’ai adorés. Des volumes de séries, des romans découverts il y a longtemps et jamais relus depuis. Je ne vais pas en mettre un nombre précis, juste quelques-uns qui font partie des livres que « j’ai terriblement envie de relire, mais je n’en ai pas le temps » Eh bien cette année, j’ai envie de le prendre, ce temps.


Goodreads

Chaque année, le site communautaire Goodreads propose de se fixer un objectif de livres à lire durant l’année. De 105 d’abord puis 106 livres ensuite, je vais cette fois passer à 107 livres à lire en 2016. Oui, je ne suis pas gourmande, et je préfère y arriver, plutôt que mettre la barre trop haute pour louper, déjà que 106 en 2015 j’ai failli ne pas y arriver, n’allons pas trop vite. Mais 2015 était une année assez chargée, ce que 2016 ne devrait pas être, ou en tout cas avec du temps de lecture mieux aménagé, donc je ne me fais pas trop de soucis pour cette nouvelle édition. Et de toute manière, aucune pression, ce n’est pas le but.

Durant l’année, on rencontre également des petits challenges ponctuels, comme le « Week-end à mille » le « French Read-A-Thon » ou encore des marathons sur des thématiques ou séries particulières. Et quand je peux, j’y participe toujours avec plaisir.

Et vous ?

mercredi 6 janvier 2016

Mes derniers avis : Bande dessinée

L’autre soir, j’ai voulu faire une petite pause dans mon challenge Cold Winter, alors j’ai lu 4 bandes dessinées d’affilée. Et ça m’a fait beaucoup de bien. Pleins de genres différents, d’histoires différentes, mais toutes de très bonne qualité.


La Quête d’Ewilan T3
J’apprécie toujours autant l’adaptation BD d’une de mes sagas favorites. Les dessins sont agréables, et c’est un plaisir de découvrir le visage de ces personnages qu’on a imaginés tant de fois. Dans cet épisode, Salim prend un peu d’endurance et surtout, devient de plus en plus intéressant. Ewilan est d’ailleurs légèrement effacée par tous les rebondissements. 

Seul point négatif, c’est qu’en bande dessinée, ça passe beaucoup trop vite. On voudrait que ça continue, surtout quand on connaît la fin, on s’attend à plus ! Et ça se termine… trop vite. 




La guerre des Sambre, Maxime et Constance T2
Ce second volume était pour moi LA sortie bande dessinée de 2015, et je ne l’ai pas lu tout de suite, histoire de savourer correctement l’histoire. Tranquillement posée dans mon canapé, avec une bonne tasse de thé et les paysages hivernaux de la campagne française. Maxime et Louise-Marguerite sont jeunes mariés, mais le jeune comte n’est pas des plus emballés par l’histoire. Il va d’ailleurs faire preuve de beaucoup d’antipathie envers son épouse et la naïveté de celle-ci.
Cette partie du puzzle est intéressante, car elle se trouve entre « Hugo et Iris » et entre « Charlotte et Werner ». Cette trilogie-ci est la pièce manquante, celle qui pourra nous apporter une vue globale sur cette fameuse guerre des yeux, qu’on découvre encore plus ici. Pour moi, c’est toujours un réel plaisir, et je rédigerai une fois un avis complet sur toutes les trilogies et la série des Sambre, car elle mérite qu’on s’y attarde.


Alvin T1
Quelle mignonnitude que cette bande dessinée ! Je ne m’attendais à rien lors de la réception. Dargaud m’avait proposé de recevoir une bande dessinée de leur catalogue, et ils m’ont choisi le premier tome d’Alvin. Même si je n’ai pas lu Abélard (la série d’avant), j’ai largement compris et pu suivre la petite aventure d’Alvin. C’est une histoire très tendre, et je vous avoue, j’y suis allée de ma petite larme. Ce n’est pas de ma faute, ça a coulé tout seul ! Mais en même temps, quand on tire sur la corde sensible, je ne peux pas faire autrement. Et pour le coup, ils savent y faire. On se retrouve tout attendri devant le petit Alvin et son destin pas comme les autres. Je n’en dis pas plus, ça gâcherait tout.

mardi 5 janvier 2016

California Dreamin’



Auteur : Pénélope Bagieu
Editeur : Gallimard 
Collection : -
Parution : 17 septembre 2015
Pages : 272
EAN-13 : 9782070657582


Ellen Cohen rêve de devenir chanteuse.
Sa voix est incroyable, sa personnalité aussi excentrique qu'attachante, son besoin d'amour inextinguible.
À l'aube des années 1960, elle quitte Baltimore pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York.


Mon avis

Lors de ma vidéo « Wishlist de Noël » je disais de Pénélope Bagieu qu’elle pourrait écrire et dessiner sur du papier toilette, que j’achèterais tous les rouleaux. J’ai été très heureuse de découvrir sa dernière bande dessinée sous le sapin, et j’ai profité de ces quelques jours de relâchement à Nouvel An pour la dévorer.

Pénélope c’est bien sûr son blog, mais également « Joséphine », et les larmes versées devant la « Page blanche », alors, quand j’ai vu qu’elle sortait enfin quelque chose de nouveau, j’ai sauté de joie ! Dans « California Dreamin’ » elle s’essaie à la biographie je dirais, celle d’Ellen Cohen, plus connue sous le nom de Mama Cass, et Cass Eliott, la chanteuse du groupe « The Mamas and the Papas » dont bien sûr je ne connais qu’une chanson…. Celle qui a donné son titre à la BD. (Mon prof de musique était fan de cette chanson !).

Quand on a l’habitude des dessins de Pénélope, on peut être d’abord un peu étonné par le style qu’elle utilise ici. On découvre des traits parfois grossiers et rapides. Mais je trouve que cela collait parfaitement à l’ambiance de son histoire, de son personnage. Ellen est une jeune fille un peu replète, qui va croire en ses rêves et se donner la chance de les réaliser. Son but ? Devenir une star, et pour y arriver, elle ose tout. Déjà durant son adolescence, je suis tombée amoureuse d’elle. Elle est tout ce que je n’étais pas, et du coup ça inspire le respect. Ellen, c’est le genre de fille un peu grande gueule qui déménage, qui n’a pas peur, qui ose dire ce qu’elle pense et à l’humour vachard que j’aime bien. La bulle sur la soirée « Fromages et nudité » m’aura fait la soirée je pense.

Mais malgré son enthousiasme, ça ne sera pas évident de monter tout en haut pour Ellen. On découvre une jeune femme qui va devoir travailler dur et se battre pour se faire accepter telle qu’elle est, et avec ses rondeurs. Mais jamais elle ne cédera, et ça, c’est une belle leçon. Il y a aussi le fait qu’elle évolue dans une époque où drogue et alcool sont omniprésents. Mais toutes ces décennies sont superbement représentées par Pénélope. Cette BD est extra, dans son intégralité, et les dernières planches sont pleines de contrastes.

Un petit bijou à lire, pour découvrir un personnage, ou simplement quand on aime la musique et ces années un peu folles, celles des sixties !

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